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    Quand la fée Lune   danse le soir  sur la mer de velours

    Il se passe d’étranges phénomènes   lorsque se lève le jour suivant  .

    C’est ainsi que  cette après-midi d’Octobre, alors que l’été refuse de partir en vacances , je me balade sur le trottoir surplombant  la plage.  

    Petit signe de la saison   je ramasse quelques marrons au sol, pour mieux en  admirer le brillant et leur  couleur  qui rappelle celle du  bois veiné …. 

    Ooops !  En voilà un qui m’échappe, et roule vers le sable.

    Je décide  de le suivre dans sa course et de  profiter  d’une incursion sur la grève .

    Serait-ce un marron magique ? A chacun de mes pas, j’ai l’impression de. . .  grandir !

    Il continue sa  culbute  jusqu’au bord de l’eau où il rejoint d’autres marrons …et moi, je continue aussi de  prendre de la hauteur  !  (génial, je dépasse mes  1.50 m ! )

    Soudain, je m’arrête devant  deux minuscules  chaises longues qui se trempent  les pieds….

    A leurs côtés,  tout un monde de lilliputiens  semble  passer du bon temps !  

    En m’approchant de plus près   je distingue  des sirènes, des coquillages,  poissons hippocampes, dauphins  goélands, …

    Il y a même un petit rat sympa qui pêche à la ligne , une princesse qui  rêve et une jolie petite pieuvre  qui prend du bon temps !

    Tout cela est étrange : entre  rêve et conte de fées …

    C’est un endroit  où on aimerait bien rester, un monde …à part !

    Ce marron ramassé, serait-t magique , ou cet instant  une hallucination ?

    Eh bien non ! Lors des ma balade en ‘Lilliputie’ il parait que la nuit,  une  fée de Lune qui danse sur l’eau , modifie  la journée du lendemain !

    Je suis  donc passée par là  au bon moment !

    Ouf !   Tout’ baigne ‘alors, je n’ai pas  à me soucier de mes …visons !

    CQFD LoL !  

     

  • Le mois de Décembre. . .

     

     

     

    Les brumes de l’hiver commencent à enrober le paysage...

     

    Il fond doucement les couleurs, les formes, l’horizon...

     

    Toul est nimbé de mystère, de douceur, presque d’irréel !

     

     

     

    Le seuil du mois de Décembre, c’est comme ouvrir un grand carton dans lequel, tel le sac de Mary Poppins, multitude de choses sont là pour fabriquer de charmants moments euphoriques.

     

     

     

    Dans ce grand carton, il y a des couleurs, des odeurs, des textures qui nous assaillent dès l’ouverture.

     

    On y trouve des souvenirs d’enfance des Noëls passés, des évocations d’activités et d’affairements hivernaux ...

     

    Tout au-dessus il y a les cartes de souhaits adressées par ceux qui les préfèrent aux e-cards.

     

    Quel plaisir de les retrouver ! Elles ont toujours leur place, bien en vue, sur les étagères, guéridons, manteaux de cheminées...

     

    Il y a ensuite ces couleurs multicolores de boules de Noël, délicates et si fragiles...

     

    Puis, on atteint les guirlandes, pour un bel arbre que l’on va orner dans le plaisir et le partage : guirlandes frémissantes et scintillantes, ou guirlandes lumineuses, véritables petites lucioles qui vont serpenter à travers les aiguilles du sapin ....

     

    Le sapin, Roi de la saison ! Qu‘il soit vrai (arraché à sa terre) artificiel  (bien rangé dans son carton ) , ou encore suggéré et fabriqué de mille façons, il est  la vedette au sein de la majorité de foyers, avec à son pied, un tout petit et simple refuge.

     

    En effet, en continuant de fouiller dans notre grand carton, on fait alors ressurgir la crèche et ses célèbres petits personnages, sans qui cette fête n’existerait pas.

     

     Mais il faudra attendre le 24 à minuit pour y placer le joli nourrisson ! 

     

     

     

    Dans cette grande boite, il y a aussi, de la musique qui s’échappe et nous entoure de traditionnels chants de Noël.

     

    Ils nous enveloppent de sérénité, d’espoir, d’euphorie ...

     

    On se souvient alors des Noëls passés, des ambiances joyeuses autour d’une table festive, avec tous nos proches ...

     

    Bien évidemment, ils ne peuvent être tous là, assis à nos côtés, pour partager notre repas de fête ; mais ils sont présents malgré tout, bien installés, dans notre tête et notre cœur ! Encore plus que jamais !

     

     

     

    Le temps des décorations a sonné dans les foyers, les boutiques, les rues. 

     

    La fraicheur de l’air et les paysages auréolés de frimas nous font découvrir d’autres aspect de notre quotidien, d’autres activités avec balades, jeux en extérieur ou chez soi ...

     

    Les senteurs d’épices et de chocolat chaud nous accompagnent doucement vers les fêtes de fin d’année ...

     

    Les flammes de bougies ajoutent encore à cette ambiance chaleureuse.

     

    Nous allons profiter de ces moments, toujours réunis, sans oublier la petite visite au voisin esseulé avec la petite attention qui le remplira de plaisir.

     

     

     

    Que de jolies choses dans ce carton de Noël !

     

    Que de souvenirs joyeux et de plaisirs présents partagés ...

     

    Encore mieux que le sac de Mary Poppins !

    Joyeux Noël...Merry Christmas

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  • SOS ! ...Où est passée ma dent ?

     

    Ce matin il fait encore bien chaud ; la température de l’’épisode caniculaire, écrase déjà le petit matin, avec ses degrés insolents et dangereux.

     

    Lever aux aurores pour happer un semblant d’air plus frais sur la terrasse et évidemment, abreuver les plantes dont la terre s’assèche. Même Vicky   n’y reste pas bien longtemps !

      Lever aux aurores, aussi, pour aller rapidement au supermarché se procurer quelques citrons rafraichissants et surtout les croquettes favorites d’une petite féline aveugle tellement craquante !

     

     Il faut dire que Miss Vicky sélectionne, suit ses envies du moment, et a décidé d’ignorer celles qui restent ...

      Il est un peu trop tôt pour l’ouverture du magasin !

     Je file alors à l’ordi pour répondre à quelques mails. Ordi délaissé, car trop chaud pour rester devant !

     

    A peine quelques minutes plus tard, je le délaisse :   Vicky se manifeste bruyamment devant son ‘coin repas’ ! Pour éviter que mes oreilles ne souffrent trop d’ordres félins très sonores, je file à la cuisine pour calmer la Diva.

     

    J’attrape donc très rapidement, dans le bas du meuble, son sachet favori dans lequel subsistent encore quelques pépites, tout en lui parlant pour la calmer...

     (Tout ça à la vitesse de l’éclair, et être à l’ouverture du magasin pour éviter le gros des degrés caniculaires)

     

     Allez un petit verre d’eau fraiche pour se donner du courage ! 

      

    Et soudain !

     Soudain, lorsque je blêmis !

     Je perçois une sensation étrange dans ma bouche ...

     Ma langue y rencontre alors...un trou !

     

    Un trou à la place de ma dent sur pivot ! Devant, en plus !

     Le choc l ! Je ne l’ai pas entendue tomber, que ce soit, devant l’ordi, à la cuisine, ou dans le séjour !

     L’aurais-je avalée en buvant ? Je me sens mal soudain, en imaginant ......:

      

    Alors, c’est le grand ménage, sorte d’un film revisité intitulé ‘A la recherche de la dent perdue ‘ !

     Cuisine, salle bain, chambre, bureau d’ordi, séjour, et surtout, le coin repas de Vicky (il ne s’agirait pas qu’elle avale le pivot !), avec ses bols de croquettes, eau etc...

     Et ces recherches se font à plusieurs reprises dans la journée, sans succès. L’appart est nickel, lui !

      La chaleur monte et ce n’est pas dû à la canicule !

     Rien de rien, je ne trouve rien !

     Donc, RV est pris chez le dentiste ! Pffff, quelle belle dépense en perspective !

      Après cette journée de recherches infructueuses, la sortie supermarché, est remise au lendemain !

     

     Ce jour-là, des amis passent pour poser des ventilateurs au plafond. Pas du luxe avec ces journées très chaudes !

     Pas génial non plus de les recevoir avec une dent en moins ! LoL !

     Donc, toujours à la fraiche, (si on peut dire,) je file sans attendre au supermarché pour les fameuses croquettes de miss Vicky ...

     Cette dernière, dès mon retour, attend déjà le service de son ‘resto perso’ !

     

    Les amis ne vont pas tarder ; donc très vite, je remplis le bol de croquettes de Vicky, avec celles qui restent dans le paquet presque vide et je compète avec le nouveau.

     A ce moment, l’interphone retentit et je vais vite les accueillir à l’entrée.

     Quelques rafraîchissements ne sont pas de trop avant de commencer l’installation de la pose des ventilateurs.

     Je leur fais part de ma mésaventure...qui se voit si bien !

     Soudain, alors que nous apprécions les boissons fraiches, Victoire se lève, se dirige vers la cuisine ouverte, se penche au-dessus du coin de Vicky et me dit :  ce n’est pas ta dent, là derrière ? 

     Me voilà debout comme propulsée par un ressort.

     Je m’approche, remplie d’espoir et d’incompréhension !

     Là, derrière les bols de Vicky, entre deux croquettes tombées à terre......une dent ! Ma dent !

     

    Oh merci, merci mille fois, Victoire ! Mais quelle énigme ! Comment cette dent se retrouve-elle là où j’ai passé et repassé, balai, lingette, sopalin !

     

    Et soudain, le déclic ! Le film se rembobine à vitesse grand V !  

     Au final, hier, ma dent est tranquillement tombée dans le sac presque vide de croquettes ! Je pouvais toujours   chercher ailleurs !

    Ce matin, juste avant l’arrivée d’Antoine et Victoire, j’ai versé rapidement, depuis ma hauteur le contenu du vieux paquet de croquettes et il en est tombé quelques-unes par terre, derrière son bol ! 

     

    Ouf ! Heureusement, que Vicky se sert uniquement depuis sa gamelle, et que, contrairement à mon habitude je n’ai pas jeté le sachet pratiquement vide !

     Et Heureusement que Victoire, en balayant des yeux la pièce pour m’aider, a trouvé ‘la chose’, avant que je ne passe l’aspirateur  !

    Oh my God  ! My Teeth  !


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  •  

    C'était il y  a 6 ans, en hiver, une  fin de journée en Février

     

    Le goéland reconnaissant ! !

     

    En ce début d’après–midi, l’envie d’aller flâner sur la promenade de la plage titille ma mère

    Elle a une furieuse envie de retourner voir les goélands, de leur apporter un témoignage d’amitié (qu’elle a glissé dans un sachet) !

    Le temps est dégagé, le ciel aux multiples nuances de bleu pâle se mêle délicatement aux tons argentés des nuages.

    Il a plu cette nuit …

    Magie de la pluie, au réveil, le ciel pur du matin a encouragé  la marche sportive, au rythme d’un léger vent  hivernal .

    Marche sportive. . . pour moi, bien sûr. Quant à ma mère . . .

    Ma mère ne veut pas être de reste, et c’est passé 15 heures que nous prenons la direction de la mer.

    Mais voilà, bien que les jours rallongent, c’est l’hiver, et l’arrivée à la plage se fait sous une voûte plus …argentée.

    La marée est basse, les rochers foncés luisent sous la lumière du jour. Parmi eux, des enfants (et leurs parents) recherchent ‘ coquillages et crustacés’. . . Enfin, ils cherchent surtout à découvrir une vie aquatique !

     Au dessus d’eux quelques goélands éclairent le ciel, petites choses' voletantes' presque fluorescentes.  

    La plage ressemble alors à une véritable palette de peintre.

    Un peintre qui   jouerait avec des couleurs et nuances fondues, allant de l’ocre brun, en passant par le mordoré, Sienne et Cannelle pour le rivage,   

    Il ajouterait aussi des teintes ardoise, anthracite et  de l’argenté  par touches  savamment disposées, pour les rochers dénudés  par la marée.

    Scène de spectacle immense et magnifique.

    Ajouter à cela l’air marin, celui des algues …

    Maguy (ma mère), une fois le tableau admiré, retire du sachet, le fameux, témoignage d’amitié pour les goélands, tout en déplorant :

    -      Oh, mince alors, Il n’y en a pas beaucoup et lis sont loin ! Ils ne vont pas voir le pain . . .

    -      Mais si, …Ces oiseaux-là, n’ont pas besoin de longue-vue. Dépose donc un peu de pain sur le parapet, tu vas voir !

       Et voilà Maman transformée en magicienne ! !

    Une à deux minutes après qu’elle en ai déposé un petit morceau sur le muret, le bruit caractéristique d’ailes fendant l’air se fait entendre, accompagné d’un goéland tourbillonnant, attiré par cette aubaine.

    Le temps de l’apercevoir, c’’est une bande d’une quinzaine   de copains blancs à plumes qui donne un joyeux ballet devant nous, à nos côtés et au-dessus de nos têtes ! !

    Ballet chorégraphié et ‘’musical’’ ! !

    Nous avons droit à un véritable concert, opérette aux dialogues divers : allégresse, jubilation, ébats, et . . .  ‘ débats’, car ces volatiles se disputent âprement leur ‘collation ! ! (Le Casino est tout près : ils ont déjà eu leur repas de midi !).

    Le goéland railleur est assez sociable.

    La preuve : après quelques secondes d’observation du sujet, (en l’occurrence, ma mère), ils avancent et reculent sur le parapet ou bien volent de plus en plus près, repartent et puis reviennent.  

    Une petite ‘’choré ‘’à la Claude François :  ça s’en va et ça revient . . .

    C’est là que Maman échange quelques paroles avec l’un d’eux, qui a eu l’audace de venir chercher du pain dans sa main ! ! !

    Instants magiques qui, hélas, ne durent pas …faute de munitions (entendez par-là, plus de pain, plus une miette !)

    Les gloutons ont tout fini ! ! Il y a même un qui n’a pas dû avoir son dû et reste devant Maman, dépité, comme s’il en redemandait ! 

    A regrets, nous laissons là l’esplanade du casino pour aller marcher sur la promenade longeant la plage, et qui mène à la maison de Christian Dior, reconvertie en musée tout en haut de la falaise.

    Une fois la marche ‘digestive’’ de Maman terminée, nous reprenons du retour.

     Un petit vent marin se lève et ma mère s’arrête alors pour bien enfoncer son chapeau, remettre ses gants et réajuster son écharpe.

     Comme elle n’y arrive pas, je l’aide et soudain : fou-rire ! 

    Un goéland reconnaissant a laissé un souvenir à Maman !

    Juste au-dessous de l’épaulette de son vêtement, sur le revers de son imperméable une broche originale est accrochée : une crotte de goéland s’est artistiquement déposée sur le tissu ! !

    Sur la manche droite, un rappel de ce ‘’bijou original ‘’ ! !

    Joli petit goéland, est-ce là un remerciement . . . ou une manière dire de ne pas oublier de revenir ?

    En tous cas, Maman a décidé d’y retourner ! !


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  •                                                 

        Mais où ?

    Mais où donc, tous ces abrutis qui circulent   au grand mépris des lois en cette première quinzaine   d’Avril 2020, ont-ils vu que le virus prend des vacances pour Pâques ?

    Il y a des cloches, c’est certain, mais toutes ne viennent pas de Rome pour   Pâques avec la bonne parole …

    Il y a aussi celles, -soi-disant ‘ humaines’ avec leurs mauvaises actions et leur mobilisme !

    Il n faut pas perdre de vue, que, rester confiné à domicile

    avec toute la modernité de notre temps, est cependant plus enviable et bien moins difficile, que de se retrouver confiné quelque  part  sur  lit d’hôpital ,relié  à un respirateur  

    A tous ces irresponsables, je souhaite abondance d’énormes es   ‘prunes’ bien sonnantes et trébuchantes, à la, place de chocolats de Pâques, !


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