Depuis mardi. . . , le Carnaval  est terminé

Depuis mardi. . .  la maladie contagieuse qui s’est abattue sur Granville est en rémission

Il est plus juste de dire que le plus gros, est passé, Dans  ce genre d’épidémie subsistent encore quelques. . . cicatrices !

La fièvre est calmée, oui. Il y a un retour au calme évident

Mais - il y a aussi un mais-, il y a   ce qu’il est coutume d’appeler une convalescence après une telle épidémie

Elle se manifeste par  une sorte de perte de vitalité  chez certains sujets :  fatigue due à  une grosse bataille ,(pas  pour lutter contre la fièvre, non  non ) ,une  grosse  bataille  de . . . confettis !

Ces petites pastilles de papier  coloré subsistent  encore  (et   pour un bon moment ) dans  le quotidien  des Granvillais,  , telles des stigmates de   l’état  épidémique  des  jours passés 

Ils sont partout ! En prenant le bus ce matin, je me hâte sur une asphalte encore   ‘imprimée’ de ces ronds colorés et minuscules

Dans le bus, je remarque les semelles de quelques   usagers, : toutes sont  de   pastilles colmatées.

Les vitrines   affichent des décorations gratuites aux motifs abstraits  nuées  de  confettis , venus  s’y coller

Sur les pelouses , on  pourrait croire  que quelques flocons de neige colorés sont tombés , ici et là .

Dans les rues plus calmes (les Granvillais reprennent des forces), les voitures ont remplacé les chars, les commerces ont rouvert….et les goélands  se font à nouveau entendre, la musique tonique  ss’en allée  pour recharger ses ..batteries !

La foule s’en est allée avec  l’épidémie mais certaine  vitrine de photographe de ma rue contribue à son souvenir  euphorique . . . . tout comme les étalages  encore  décorés aux  couleurs  du carnaval , et les  ronds-points  affichant  encore  de gros masques  et  têtes  carnavalesques.  .

Oui, la convalescence est amorcée, avec davantage de

sommeil en prescription,

C’était génial   quand même cette épidémie, mais …d’autres suivront ! 

CathyD

Un phénomène étrange se produit tous les ans à peu près à la même période sur la petite ville de  Granville

Phénomène collectif, qui touche  pas mal de ses habitants ,

les environs aussi ,… et de plus loin encore !

C’est une sorte de. . .  maladie contagieuse !

Elle atteint  bon nombre de personnes,  hommes, femmes,  grands et petits,  adultes, enfants,   parents,  grands-parents, …

Cela dure 5 jours, c’est une sorte de dérangement , de fièvre collective

 Des métamorphoses   se produisent alors et il n’y a pas de médicaments. Le seul traitement est d’attendre. Attendre la fin de cette période.

Cette épidémie se manifeste d’abord par une sorte de poussée de température qui va continuer à monter pendant  au moins 120 heures !  .

La personnalité est alors altérée, le physique se modifie, le comportement aussi.  Les  rues , habituellement   fréquentées par  des humains du monde  moderne, sont  envahies de grands animaux  variés,  de personnages  d’antan, de métiers  divers  ou bien  sortis de bandes dessinées .

 Marquis, gueux, lapins, danseurs , , pirates, etc,, toutes époques confondues ,   tous sont pris dans cette épidémie, cette fièvre qui les emprisonne.

Le régime politique aussi est aussi :  un roi remplace la république ….et  les voitures cèdent la place à des engins   bizarres..

Les goélands  crieurs et railleurs   n’ont plus le dessus . Des musiques euphorisantes au volume tonique  nimbent la ville, ses rues  le port.

Les gens vont s’agiter,  danser, s’amuser  Ils  exhalent une fièvre  dynamisante, stimulante, bourrée  d’une énergie étonnante .

 Ils ont tous la fièvre, Pas la fièvre du samedi  soir, non, tout simplement, la fièvre du  Carnaval :  on n’est plus où l’on pense être,  on est ailleurs, et malgré cette étrange atmosphère, , on y est bien,  on s’amuse et on  oublie le quotidien .

Bienvenue au  Carnaval de Granville  qui, cette année  est classé au Patrimoine immatériel de l’Humanité par L’ unesco !  

Dans la douceur  de teintes amande,  enveloppées d’une fine mousseline   blanche  et  aérienne, les couleurs de l’automne  ,  ce petit matin  d’Octobre , sont   déjà  prêtes,  sur la palette du peintre , Monsieur  Fauve Automnal.

Au petit matin, elles se déclinent en tons de blanc laiteux,  gris perle, et jouent les  devinettes avec les arrière-plans suggérés, les  sensations, les  profondeurs.

Plus tard dans la matinée, alors que les heures avancent,  les couleurs de la palette  se précisent,  s’intensifient.

Doucement d’abord. On  les devine, on les palpe délicatement au travers de voiles  cotonneux  et doux. Les paysages prennent alors des  allures  nouvelles,  de lieux  presque inconnus .

Au fur et à mesure que la journée avance,  le peintre utilise des couleurs  chatoyantes,  lumineuses,  gaies et  éblouissantes : verts menthe, bleus des cimes - légers et purs -  jaunes rayonnants, fauves  et  marron  gourmands, rouges  flamboyants semblables à  une belle  flambée de cheminée . .

Il les dispose sur sa toile, avec un savant dosage, de teintes, de texture, d’ombres et de lumière  Subtil contraste entre la saison  passée et celle à venir.

Fauve  Automnal  réalise une  toile  admirable, à laquelle se mêlent les parfums  de sous-bois, de champignons,  de brise marine ( la Manche est à 2 pas ! ) et  parfois avec une petite musique  délicate .  

Œuvre éphémère,  hélas,  œuvre aussi des heures qui passent  …

Mais demain  après-demain  et  plus loin  encore,  Fauve modifiera  sa palette de peintre  et la chargera avec des couleurs  aussi belles  et  évocatrices que  celles-ci …

Merci, Monsieur l’Artiste , pour tous ces cadeaux  renouvelés …

Le  Hall de la gare de Granville s'est mis aux couleurs du Tour !

Vélo  original   construit    avec les plots orange et blanc   du festival des 'Sorties de Bain' ( qui a lieu  début Juillet,   )  et des branches  . . .

La baguette est là pour un clin d' oeil  bien français  !